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.
Ce récit relate la création de la vie, d'un enfant.
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.
Le voyage de Io
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-Où suis-je, damanda Io.
La petite voix, lointaine, répondit:
-Il était une fois un petit génie qui s'était endormi au royaume de Iota, une étincelle dans la nuit, en rêvant de voyages."
Io regarda lentement tout autour de lui, entre la lumière et les ténèbres, entre le vide et le plein.
Dans cet espace là des signes étaient gravés. Ils indiquaient à Io.. une mer de mystère.
.
.
.
Io plongea dans l'océan d'inconnu et un songe en fit surface.
Il s'évaporait d'un nuage de rêve, il s'éffilochait en trainée de lumière.
Io s'en imprégnait. Remonta le lumineux courant et suivit cette voie jusqu'à traverser le masque de la réalité.
Là, émergea de l'irréel un monde tout à l'opposé de celui qu'il venait de connaître. Un monde où le petit songe régnait en maître.
.
.
.
-Qui suis-je? Demanda Io.
Il s'enfonçait dans une profonde recherche. Il fallait accéder à l'écran du passé Io sombrait, silencieux, en pleine réflexion...
.
.
.
Tandis qu'il faisait naufrage, Io fut pris d'un malaise. La gène se propageait et menaçait de l'étouffer!
-Qui es-tu? Damanda Io.
Elle ne savait répondre que par de l'amertume...
Hum... elle avait du passer sa vie entière
...Isolée comprit Io.
Mais il s'était noyé de solitude.
Sa propre solitude.
.
.
.
Elle se présenta face à Io. Elle miroitait.
Quelqu'un! s'étonna Io émerveillé de la rencontre.
Comme elle semblait attendre, et qu'il vibrait d'impatience de connaître cet autre, Io se fit plus petit qu'une poussière de lumière, entra dans le miroir et ouvrit la porte de cet autre monde.
.
.
.
C'était un monde hors du temps, où le temps ne conmpait plus.
L'humeur d'un sortilège planait sur cet ouvrage, le pouvoir de la raison fléchissait, laissant s'envoler la ronde des pensées.
Une seule pourtant persistait. Une seule. Une.
.
.
.
Là, dans ces contrées là, la petite voix transparaissait. Elle chantait.
Où es-tu, demanda Io.
Sa présence, l'élixir d'une envie ancrée dans le nuit des temps, s'ondulait selon la mélodie, faisant grandir en Io une puissance, une douce chaleur dont la voix émanait, révélait: Je suis en toi.
.
.
.
Les contours d'un nouveau monde surgirent, car la douce chaleur enivrait tout soupir et d'un souffle leger, elle transcende Io pour un autre voyage.
Le léger souffle de l'ivresse s'évanouissait. Le voile d'un désir faisait place.
Le léger souffle de l'ivresse s'évamouissait et dévoilait à io le monde des fantasmes.
.
.
.
Io s'y lovait apisiblement, il s'enroulait au très profond du monde.
Avec paresse, il s'étirait puis, en souplesse, se détendait.
Il s'animait d'un mouvement enfoui qui reprenait sa forme,
Io était mû!...
-Une sève intérieure, peu à peu, s'éveillait-
.
.
.
L'abre de vie, grandissant, se réalisait.Io l'éffleurait d'un regard sous-jascent, observait sa nature radieuse de force, de splendeur, se profiler derrière chaque courbe puis, renaissant parée de sa beauté divine, elle s'offrait en spectacle.
.
.
.
Empli de soleil, Io voyant rejaillir, vivante, la magie, esquissa un large sourire, spontané comme l'enfance.
Un large sourire d'où éclaboussaient le joie et la gaieté.
Un large sourire pour dissimuler un merci.
.
.
.
Savourant son présent Io glissait, peu à peu. Il allait alors d(un monde à l'autre, d'un instant à l'autre et s'enrobait d'une saveur nouvelle:
Io ne savait pas comment serait?..
.
.
.
Quelque chose approcha. Droit devant lui, elle flottait là comme venue des abysses. Attrayante et vêtue d'angoisse elle s'apprêtait, là!
Subjugué, Io ne pouvait détacher son attention de... cette peur, finement déguisée, qui devant lui s'ouvrait.
.
.
.
Io regardait.
Et plus il regardait plus...
Les yeux tout ébahis Io découvrait alors qu'il n'avait pas le choix, qu'il était attiré, qu'il était aimanté aux cycles de la vie.
L'inquiétude maintenant ruisselait en hypnose... et Io, médusé, hésitait en vain.
.
.
.
La petite voix resurgit.
Elle s'imposa à Io dans une éclosion de nacre qui ne céssait de s'épanouir.
Elle l'enveloppa d'un manteau de mystère au parfum pourpre et chaud et déposa précieusement sur Io un teint de plénitude, et de maturité.
.
.
.
Sans attente Io se trouva pris entre deux mondes qui se heurtaient.
Les extrêmes criaient, hurlaient leur diférence et infligeaient à Io de terribles souffrances.
Dans les griffes du feu la morsure de glace explusa sa violence et la force de Io s'en trouva décuplée.
.
.
.
La délivrance était enfin savourée.
Io se prélassait dans un monde de quiétude et de complicité.
Un moment ourlé de douceur. Une tendresse brodée au fil du temps qui, lui, voguait déjà quand Io, lentement, se laissait bercer.
.
.
.
-Qu'est-ce que c'est. Demanda Io.
L'écho de la petite voix descendait en cascade:
-Ecoutes, et tu sauras. Ici d'une question découlent... des questions.
-Ressens, et tu sauras, car la réponse est dans tes gènes.
Io prit une grande inspiration puis se laissa aller à ses propres réponses.
.
.
.
Il se laissa aller comme le fait un fleuve.
Forgeant ses propres contours, suivant sa seule histoire, lissant ses quelques cicatrices il dérivait,..
sous des envolées d'instants magiques.
.
.
.
Io voyageait depuis longtemps déjà quand un livre s'ouvrit. Ses pages le conviaient à conter son périple.
-Il était une fois un petit génie qui se promenait d'un monde à l'autre...."
... Et c'est ainsi que Io lui redonnait un sens, et que le livre, enchanté, se mit à tintinabuler.
Le timbre d'or et d'ambre de la petite voix résonnait encore et quand elle chantait l'histoire du petit génie, Io entendait jouer l'histoire de la vie.
.
.
.
Le livre de la vie s'ouvrit sur ses entrailles.
Tout ce qu'il exprimait brûlait d'un feu ardent, de ce fluide sacré...
...Qui coulait dans ses veines suivant une intention, -un message secret-, que la petite voix, partout, colporterait.
.
.
.
-Comment? Demanda Io.
Et il se trouva inondé d'un suprême plaisir. Une pulsation, qui relachait une onde de bien être.
Envoutante, proche, la petite voix chuchotait:
-Comme un coeur qui bat, qui palpite au rythme de ses émotions, suit son diapason, et se met à l'heure de la création.
.
.
.
L'oeil de Io s'entrouvrit,
prêt à se réveiller là où pousse la vie.
Il refermait ainsi le livre de magie il s'en allait, d'ici, vers un monde où...
(la petite voix souriait toujours)
...Fini?
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Ce récit relate la création de la vie, d'un enfant.
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Le voyage de Io
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-Où suis-je, damanda Io.
La petite voix, lointaine, répondit:
-Il était une fois un petit génie qui s'était endormi au royaume de Iota, une étincelle dans la nuit, en rêvant de voyages."
Io regarda lentement tout autour de lui, entre la lumière et les ténèbres, entre le vide et le plein.
Dans cet espace là des signes étaient gravés. Ils indiquaient à Io.. une mer de mystère.
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Io plongea dans l'océan d'inconnu et un songe en fit surface.
Il s'évaporait d'un nuage de rêve, il s'éffilochait en trainée de lumière.
Io s'en imprégnait. Remonta le lumineux courant et suivit cette voie jusqu'à traverser le masque de la réalité.
Là, émergea de l'irréel un monde tout à l'opposé de celui qu'il venait de connaître. Un monde où le petit songe régnait en maître.
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-Qui suis-je? Demanda Io.
Il s'enfonçait dans une profonde recherche. Il fallait accéder à l'écran du passé Io sombrait, silencieux, en pleine réflexion...
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Tandis qu'il faisait naufrage, Io fut pris d'un malaise. La gène se propageait et menaçait de l'étouffer!
-Qui es-tu? Damanda Io.
Elle ne savait répondre que par de l'amertume...
Hum... elle avait du passer sa vie entière
...Isolée comprit Io.
Mais il s'était noyé de solitude.
Sa propre solitude.
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Elle se présenta face à Io. Elle miroitait.
Quelqu'un! s'étonna Io émerveillé de la rencontre.
Comme elle semblait attendre, et qu'il vibrait d'impatience de connaître cet autre, Io se fit plus petit qu'une poussière de lumière, entra dans le miroir et ouvrit la porte de cet autre monde.
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C'était un monde hors du temps, où le temps ne conmpait plus.
L'humeur d'un sortilège planait sur cet ouvrage, le pouvoir de la raison fléchissait, laissant s'envoler la ronde des pensées.
Une seule pourtant persistait. Une seule. Une.
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Là, dans ces contrées là, la petite voix transparaissait. Elle chantait.
Où es-tu, demanda Io.
Sa présence, l'élixir d'une envie ancrée dans le nuit des temps, s'ondulait selon la mélodie, faisant grandir en Io une puissance, une douce chaleur dont la voix émanait, révélait: Je suis en toi.
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Les contours d'un nouveau monde surgirent, car la douce chaleur enivrait tout soupir et d'un souffle leger, elle transcende Io pour un autre voyage.
Le léger souffle de l'ivresse s'évanouissait. Le voile d'un désir faisait place.
Le léger souffle de l'ivresse s'évamouissait et dévoilait à io le monde des fantasmes.
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Io s'y lovait apisiblement, il s'enroulait au très profond du monde.
Avec paresse, il s'étirait puis, en souplesse, se détendait.
Il s'animait d'un mouvement enfoui qui reprenait sa forme,
Io était mû!...
-Une sève intérieure, peu à peu, s'éveillait-
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L'abre de vie, grandissant, se réalisait.Io l'éffleurait d'un regard sous-jascent, observait sa nature radieuse de force, de splendeur, se profiler derrière chaque courbe puis, renaissant parée de sa beauté divine, elle s'offrait en spectacle.
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Empli de soleil, Io voyant rejaillir, vivante, la magie, esquissa un large sourire, spontané comme l'enfance.
Un large sourire d'où éclaboussaient le joie et la gaieté.
Un large sourire pour dissimuler un merci.
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Savourant son présent Io glissait, peu à peu. Il allait alors d(un monde à l'autre, d'un instant à l'autre et s'enrobait d'une saveur nouvelle:
Io ne savait pas comment serait?..
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Quelque chose approcha. Droit devant lui, elle flottait là comme venue des abysses. Attrayante et vêtue d'angoisse elle s'apprêtait, là!
Subjugué, Io ne pouvait détacher son attention de... cette peur, finement déguisée, qui devant lui s'ouvrait.
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Io regardait.
Et plus il regardait plus...
Les yeux tout ébahis Io découvrait alors qu'il n'avait pas le choix, qu'il était attiré, qu'il était aimanté aux cycles de la vie.
L'inquiétude maintenant ruisselait en hypnose... et Io, médusé, hésitait en vain.
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.
La petite voix resurgit.
Elle s'imposa à Io dans une éclosion de nacre qui ne céssait de s'épanouir.
Elle l'enveloppa d'un manteau de mystère au parfum pourpre et chaud et déposa précieusement sur Io un teint de plénitude, et de maturité.
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Sans attente Io se trouva pris entre deux mondes qui se heurtaient.
Les extrêmes criaient, hurlaient leur diférence et infligeaient à Io de terribles souffrances.
Dans les griffes du feu la morsure de glace explusa sa violence et la force de Io s'en trouva décuplée.
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La délivrance était enfin savourée.
Io se prélassait dans un monde de quiétude et de complicité.
Un moment ourlé de douceur. Une tendresse brodée au fil du temps qui, lui, voguait déjà quand Io, lentement, se laissait bercer.
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-Qu'est-ce que c'est. Demanda Io.
L'écho de la petite voix descendait en cascade:
-Ecoutes, et tu sauras. Ici d'une question découlent... des questions.
-Ressens, et tu sauras, car la réponse est dans tes gènes.
Io prit une grande inspiration puis se laissa aller à ses propres réponses.
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Il se laissa aller comme le fait un fleuve.
Forgeant ses propres contours, suivant sa seule histoire, lissant ses quelques cicatrices il dérivait,..
sous des envolées d'instants magiques.
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Io voyageait depuis longtemps déjà quand un livre s'ouvrit. Ses pages le conviaient à conter son périple.
-Il était une fois un petit génie qui se promenait d'un monde à l'autre...."
... Et c'est ainsi que Io lui redonnait un sens, et que le livre, enchanté, se mit à tintinabuler.
Le timbre d'or et d'ambre de la petite voix résonnait encore et quand elle chantait l'histoire du petit génie, Io entendait jouer l'histoire de la vie.
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Le livre de la vie s'ouvrit sur ses entrailles.
Tout ce qu'il exprimait brûlait d'un feu ardent, de ce fluide sacré...
...Qui coulait dans ses veines suivant une intention, -un message secret-, que la petite voix, partout, colporterait.
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-Comment? Demanda Io.
Et il se trouva inondé d'un suprême plaisir. Une pulsation, qui relachait une onde de bien être.
Envoutante, proche, la petite voix chuchotait:
-Comme un coeur qui bat, qui palpite au rythme de ses émotions, suit son diapason, et se met à l'heure de la création.
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L'oeil de Io s'entrouvrit,
prêt à se réveiller là où pousse la vie.
Il refermait ainsi le livre de magie il s'en allait, d'ici, vers un monde où...
(la petite voix souriait toujours)
...Fini?
Toutes les toiles du livre sont visible sur le blog de Lady_Oscar
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2. didou13600 le 07-10-2009 à 12:03:53
ce livre est magnifique!!!
Il ne laisse pas indifférent, même pour les néophites de la peinture de type " abstrait-figuratif".
L'artiste est animée par la passion (cela se voit ou se ressent). L'artiste a du talent, dans l'art pictural mais aussi dans l'écriture : on devine que chaque mot est pesé, analysé, il est aussi précis que le pinceau qui exprime ses émotions, ses angoisses, ses peurs et qui dessine aussi les mots en harmonie. c'est beau.
3. coltinou le 07-10-2009 à 15:17:11
Le pinceau n'est que la continuité de la main. La main est un des instruments qui nous permets de faire ressentir toute noe sensibilité..
Bravo..
Commentaires